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Page d'accueilBENI-SAFVIE ECONOMIQUE
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LA MINE: Les gisements d'hématite sont connus et exploités dès l'antiquité et le géographe français Mac Carthy les signale en 1850.
Avant l'exploitation de ces mines par la Société de Soumah et Tafna puis par la Compagnie mokta-el-Hadid, nous trouvons pendant près de vingt ans des mineurs isolés, de petits prospecteurs: les Cahen et Guès à l'Aouria, les frères anglais Clayton au dessus de Camerata, les espagnols Miguel Munos et Quessada, le français Bourrelier à Teni-Kremt, un Gomez, la Société Autran et compagnie à Ghar-el-Baroud (la grotte de la poudre) à 3 km au sud de la crique de Mersa Beni-Saf et Mersa Ahmed. Les traditions rapportent que ce sont des pêcheurs reconvertis en mineurs qui arrachent le minerai au pic, le transportant dans des couffins avant de faire venir d'Espagne des ânes robustes.
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En 1881, la compagnie minière emploie 1.050 ouvriers dont un certain nombre de Marocains, Algériens et Espagnols.
En 1938, la mine a produit depuis son origine 19.970.737 tonnes de minerai de fer.
En 1950, la Mokta emploie 2.500 ouvriers.
En 1960, le port couvre un bassin de 20 ha.
En 1970, les filons de minerai sont épuisés: la mine ferme.
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LA PECHE:
Avec l'ouverture des mines arrivent des ouvriers recrutés soit en France soit dans les provinces du sud de l'Espagne. Bientôt certains de ces immigrés, issus eux-même de familles de pêcheurs, jettent les bases des premières organisations familiales de pêche.
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Entre 1955 et 1960, la production de poisson blanc du port de Beni-Saf, en moyenne des années normales, représentait environ 25 à 30% de la quantité produite par la totalité de la pêche algérienne; celle du poisson bleu 15 à 20%. Les équipages de chalutiers comportaient en 1957-58 environ 300 marins auxquels s'ajoutait le personnel non embarqué, en moyenne 3 à 4 personnes environ par bateau; 400 marins formaient les équipages des lamparos.
En 2000 avec une flotille de 166 embarcations, Beni-Saf est le premier port de pêche d'Algérie.
L'AGRICULTURE:
En 1932, 7.800 ha sont cultivés par des Algériens et 4.544 par des Européens. La Compagnie Mokta était le plus gros propriétaire terrien et avait au début du siècle le monopole des terres de la région. Propriétaire du sol, elle exploitait le sous-sol: elle donnait ses terres en fermage et c'est là certainement une des raisons du sous-développement et du peu d'importance de l'agriculture Beni-Safienne.
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Par la suite l'agriculture évolue: il y eut l'extension des céréales, des plantations de vignes, d'oliviers et d'orangers dans la vallée de la Tafna. Les cultures maraichères se développent en bordure de l'oued Darieh et surtout à El-Ançor; ces jardins étaient des jardins potagers d'une exceptionnelle richesse par les qualités et les quantités de leurs produits.
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Les céréales et les légumes secs occupaient les plus grandes surfaces avec des rendements très variables; les docks-silos situés à proximité du port, d'une contenance de 35.000 qx, avaient été construits à l'initiative d'Auguste Dalmas qui en fut le premier Président. Les vignes produisaient des vins d'assez fort degré: on les trouvait dans les meilleures terres. Beni-Saf, avec ses 800 ha environ de vigne, n'était pas une région viticole. Néanmoins, deux négociants en vin, installés sur le port, transitaient de grosses quantités de vin venant de l'arrière pays et expédiées en général par bateau à destination de la métropole (amélioration de la qualité). A une certaine époque, bien avant la dernière guerre, certaines circonstances économiques firent que les légumes secs (fèves, pois, pois-chiches) assuraient de meilleurs revenus. Dans la vallée de la Tafna nous trouvions des orangeraies que la Californie nous nous aurait enviées. Louis Dulac
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BENI-SAF 2000:
En 1970, les filons de minerai sont épuisé et la mine ferme.
En 1980, une cimenterie est construite à 4 km de Beni-Saf.
En juillet et août la plage attire des centaines d'estivants.
Association des Beni-Safiens BP. 12 28702 Auneau Cedex
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